Intelligence Artificielle

L’Intelligence Artificielle volera vraiment elle le travail aux journalistes ? Voici dix choses que vous devriez savoir9 min read

30 décembre 2022

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L’Intelligence Artificielle volera vraiment elle le travail aux journalistes ? Voici dix choses que vous devriez savoir9 min read

Cela ne fait aucun doute que le développement de la technologie est en train d’améliorer les machines (ordinateurs, calculateurs, dispositifs électroniques) à un niveau de précision tel que leurs capacités apparaissent de plus en plus similaires aux capacités humaines.

L’Intelligence Artificielle, ou plus communément IA, c’est-à-dire cette habilité d’une machine à démontrer des capacités humaines telles que le raisonnement ou la planification, fait de ce point de vue partie d’un des secteurs technologiques qui sont en train de se développer très rapidement. Et qui a eu la chance d’utiliser des services comme ceux offerts par Contents.com en sait quelque chose !

Toutefois, cette frénésie commence en quelque sorte à faire peur à certains professionnels «  en chair et en os » : il existe effectivement cette crainte que dans l’avenir l’IA puisse totalement remplacer l’intelligence humaine. Mais est-ce vraiment possible ?

Essayons de clarifier les choses, en expliquant pour ceux qui pourraient être les 10 points forts ou les risques liés à l’utilisation de l’Intelligence artificielle pour la création de contenus. 

L’IA peut-elle vraiment remplacer un journaliste ?

Là, cela vaut la peine de mettre quelques points sur les « i » sur certaines peurs que les experts de la parole écrite pourraient avoir quant à l’Intelligence Artificielle et son potentiel impact sur le secteur de l’information. Il y a en effet quelques mythes à dissiper et des arguments sur lesquels débattre, voici lesquels.

1 . L’IA ne volera pas le travail des journalistes

Même si l’on peut effectivement alléger certains processus grâce à l’IA, la capacité de comprendre quels sont ceux que l’on doit développer sera toujours une prérogative de l’être humain.

Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui l’Intelligence Artificielle dans le domaine du journalisme ne s’occupe principalement que de terminer les tâches les plus ennuyantes, comme la transcription des interviews ou la publication des résultats financiers de telle ou telle entreprise. 

2 . L’IA n’est pas ce que vous pourriez penser

Les films nous ont habitués à penser à l’Intelligence Artificielle comme à une machine qui peut très bien remplacer un être humain, souvent même en en prenant les traits. Mais il ne s’agit que, justement, d’une fiction cinématographique. 

3. Quelques fois l’IA est même superflue

Certains problèmes peuvent certainement être résolus avec l’aide de l’IA ; d’autres par contre pourraient être gérés avec des moyens différents, plus pratiques même, et surtout plus économiques. L’Intelligence Artificielle, qu’une plateforme comme Contents.com utilise, ne représente qu’une des solutions possibles, par exemple, à la création de contenus, dans certains contextes du journalisme où l’on privilégiera une analyse plus approfondie ou dans le domaine scientifique où les contenus à traiter sont très spécifiques, et où son aide pourrait être très appréciée. 

4. Ça n’a aucun sens d’utiliser l’IA sans une certaine stratégie

Imaginons que vous ayez déjà fait « vos devoirs » : vous avez évalué votre cas spécifique, avez clarifié ce que peut ou non faire l’IA pour vous, et vous êtes arrivés à la conclusion que cela peut effectivement vous être utile. Ce n’est pas le moment de crier victoire, car l’implémentation de l’IA peut vous donner du fil à retordre si vous n’avez pas de stratégie bien précise. 

Souvent, on pense que l’implémentation de l’IA est un processus plutôt simple, mais ce n’est pas toujours comme cela. La vérité, c’est que selon votre cas et le type de technologie utilisée, le processus lui-même peut être plus compliqué que ce à quoi vous vous attendiez. 

Optimisez de façon automatique les paywall (c’est-à-dire l’accès payant aux contenus d’un site internet) pour générer le plus d’abonnements possible, est une tout autre chose que de filtrer les commentaires des utilisateurs : il s’agit de deux applications de l’IA, mais qui sont totalement différentes !

5. Où trouver des outils d’IA

On a dit que l’Intelligence Artificielle peut fournir aux journalistes et aux entreprises des outils pour créer des contenus. Mais où peut-on les trouver ces fameux outils ? 

Les options sont essentiellement au nombre de deux : on peut se fier à un outil qui intègre l’IA à la créativité humaine, comme dans le cas de Contents.com, ou bien on peut penser de développer ses propres outils d’IA en interne. Dans le second cas, bien évidemment, les délais et les ressources économiques nécessaires seront bien plus élevés. 

6 Le talent irremplaçable

Un des défis principaux que les entreprises doivent relever quand elles veulent s’approcher à l’Intelligence Artificielle est celui de trouver ou de développer des capacités techniques à implémenter dans leurs projets. Le problème, c’est que dans le domaine du journalisme, il y en a peu qui utilisent l’IA par rapport à d’autres secteurs surement plus à l’avant-garde dans l’utilisation de cet outil.

Mais la différence entre les journalistes et les autres experts, c’est que dans leur travail, ils ne sont pas uniquement poussés par le profit, mais aussi par cette volonté de créer l’information. Il n’existe pas d’Intelligence Artificielle qui puisse substituer leur talent et leur aptitude à travailler pour un bien supérieur, c’est-à-dire pour une société à la fois plus consciente et plus informée. 

7. Le rôle de la collaboration

Les projets qui se basent sur l’Intelligence Artificielle peuvent, et souvent doivent, se baser sur une collaboration entre différents experts du secteur. 

Il se peut que des personnes d’autres rédactions soient en train d’affronter les mêmes défis et essaient de construire le même type de contenus que celui sur lequel travaille un journaliste. Peu importe s’il s’agit de concurrents directs, ou s’ils vivent d’un côté ou de l’autre du globe. Quand on parle d’Intelligence Artificielle, la collaboration entre professionnels d’un même secteur est d’une importance vitale. 

Pensons à l’échange d’informations entre journalistes pour une enquête sur les « discours de haine » en ligne : grâce à l’Intelligence Artificielle, il sera par exemple possible de filtrer et d’analyser automatiquement une série de documents racistes, sexistes ou homophobes, publiés dans différentes langues. 

8. Pas de stress

Il nous est souvent difficile d’être à l’affut des découvertes scientifiques et technologiques et donc des nouvelles opportunités que les améliorations apportent en termes d’Intelligence Artificielle.

Le mot d’ordre est « pas de stress » : pour la création de vos contenus, n’appliquez que les connaissances que vous avez actuellement sur l’IA en choisissant cependant de vous tenir au courant des évolutions dès que possible et en vous rappelant ce dicton : « savoir c’est pouvoir ».

9. L’Intelligence Artificielle apprend

L’Intelligence Artificielle qui se base sur des systèmes d’apprentissage automatique, n’est pas une chose parfaite : il est en effet possible qu’elle commette des erreurs et il est donc important que les journalistes ne s’y fient pas aveuglément, mais qu’ils restent conscients aussi bien des bénéfices qu’elle apporte que de ses limites. 

Un algorithme peut-il être sexiste, raciste, homophobe ? Il arrive que oui, car comme tous les produits issus de l’ingéniosité humaine, même dans le domaine informatique, ils subissent l’empreinte, positive ou négative, de qui les a créés. Pour cela, ces dernières années, la communauté scientifique qui traite d’IA, est toujours plus attentive à repérer, et éventuellement atténuer ou éliminer, les erreurs qui peuvent se nicher dans ces systèmes. 

« Quand quelqu’un applique un algorithme d’apprentissage automatique, il est difficile d’en contrôler le comportement », explique Philip Thomas, chercheur universitaire. « Mais les algorithmes d’apprentissage automatique incident de plus en plus sur notre vie et il est donc d’importance essentielle d’en garantir l’équité pour éviter tout dommage ». En se basant sur ses études, il considère cependant qu’il existe une énorme marge d’amélioration pour l’apprentissage des outils d’intelligence artificielle. 

10. Une occasion d’amélioration 

De façon générale, les journalistes devraient voir dans l’IA une ressource précieuse de recueillir des données et des informations, et donc de fournir un meilleur travail journalistique, aussi plus minutieux. L’Intelligence Artificielle devrait donc être vue comme une alliée et non comme un dangereux ennemi. 

11 En résumé : Intelligence Artificielle et journalisme : ennemis ou amis ?

Après ce bref examen, il est clair que les peurs de certains journalistes sont un peu exagérées.

Données en main, pour mieux cerner la relation entre IA et Journalisme, la London School of Economics a récemment interviewé environ 70 journaux dans 32 pays. Il en ressort que l’intelligence artificielle peut surement aider et améliorer le travail du journaliste, mais pour ce faire, il faut non seulement dépasser la résistance culturelle sur la question, mais aussi développer un plan pour obtenir des ressources financières afin d’y investir et surement accroitre nos connaissances en la matière. 

La technologie peut être une alliée du journaliste et la solution, c’est Marco Pratellesi, pionnier de l’info en ligne qui nous la dévoile dans un entretien : « L’IA est une amie : le journaliste doit savoir la gérer pour améliorer son travail ». 

Pour découvrir tous les avantages de l’intégration entre Intelligence Artificielle et créativité humaine, dans le monde du journalisme et au-delà, nous vous invitons à découvrir les services offerts par Contents.com, plateforme d’Intelligence Artificielle générative qui apporte son soutien à la conception, à la création et à la transformation de contenus.

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